Vezo “Peuple de la Mer”

Les Vezo se tournèrent plus naturellement vers la mer et s’installèrent sur le rivage. Toutes les ressources de Vezo proviennent de la mer.

Les deux principaux groupes, les Vezo et les Tanalana, vivent ensemble à Anakao et dans le sud-ouest de Madagascar. Le tourisme a apporté quelques changements à leur vie quotidienne. Mais les traditions et le mode de vie sont très similaires à ceux des autres villages Bezo de la côte sud-ouest.

Origine du groupe de pêche Vezo

Toutes les études récentes confirment que les Malgaches sont majoritairement originaires d’Indonésie. La première vague d’immigrants est arrivée vers l’année 0. Appelés Ntaolo dans la tradition orale malgache. Selon leur mode de survie, ils se divisent en deux groupes : les Vazimba et les Vezo. Les Vezo se tournèrent plus naturellement vers la mer et s’installèrent sur le rivage.

Activité économique distinctive principale et ancienne : Pêche

Les Vezo se trouve de nos jours sur côte sud-ouest de la grand Ile, de la région de Tuléar et dans le region de Morombe. Traditionnellement nomade, elle tend aujourd’hui à être sédentaire. Le vezo suit des bancs de poissons et dort sur les dunes côtières, à l’ombre d’une seule voile carrée servant de tente. Les collectionneurs sont favorables à l’installation de ces personnes. Toutes les ressources de Vezo proviennent de la mer. Pendant que les hommes pêchent dans leurs pirogues, les femmes attendent la marée basse pour parcourir le lagon à la recherche de poulpes, oursins et autres coquillages à manger ou à vendre. Cette pêche se pratique principalement à marée haute, permettant des promenades dans le lagon.

Culture et tradition encore très fortes

Les Vezo croyaient en de nombreux esprits, y compris les esprits des noyés qui parcouraient la mer. Vous ne devez pas pêcher plus que nécessaire, sinon vous offenserez une force surnaturelle qui pourrait riposter, comme provoquer un naufrage. Ne partez pas non plus en mer après avoir parlé à votre père. Vous pourriez vous retrouver poursuivi par une baleine bleue, pas forcément avec de bonnes intentions.

Pirogue à balancier et voile carrée

Vezo est engagé dans toutes les formes de pêche en mer, à pied ou en canoë. Dans des bateaux qu’ils construisent, ils partent avec quelques équipements comme ; masques, harpons, filets et hameçons. Pour eux, la mer est leurs berceaux. C’est elle qui a droit de vie et de mort sur eux. Selon la tradition, il punit ceux qui ne respectent pas les coutumes. La relation avec la mer s’établit dès la naissance. Les restes du cordon ombilical inséraient dans un coquillage. Et il le jete à la mer en signe de sacrifice pour sceller le sort du nouveau-né.

Les enfants de Vezo ont appris très tôt l’art de la pêche. Dès l’âge de cinq ans, ils apprennent à naviguer dans des canoës miniatures. Ils sont également allés pêcher dans un bateau de deux mètres de long et se sont familiarisés avec différentes méthodes de pêche. Soit il devient mpagniriky (une sorte de plongeur) ou pêcheur à pirogue une fois dans le futur.

Les canoës sont creusés dans des arbres de balsa (Farafatse, un type de bois de balsa). Le tronc inférieur est renforcé par des planches du même bois. La partie inférieure est goudronnée et la partie supérieure est peinte de couleurs vives. Fixez ensuite le canot aux supports en bois dur. Le gréement se compose de deux mâts et d’une voile carrée. Selon l’utilisation, les canots varient en longueur de 2 à 8 mètres, dont le plus grand peut facilement transporter plus d’une tonne. Pour Vezo, le canoë est la chose la plus importante, probablement plus importante que sa maison elle-même.

Futur incertain ?

L’augmentation de la population, la demande de poisson, la pollution, la surexploitation des lagons, la pêche industrielle hauturière, etc. entraînent une diminution des stocks de poissons. Si ce phénomène s’amplifie, les Vezo devront probablement repenser leur mode de vie. Par exemple, réorienter les activités vers la protection des ressources marines ?

Population de Pêcheurs et Agriculteurs – Eleveurs

La densité de population dans la plaine côtière, bien qu’en augmentation en raison des taux de natalité élevés, reste faible. Ce qui explique en partie pourquoi il y a peu d’infrastructures de transport et routières.

Il y a deux groupes ethniques qui vivent dans les villages, les Tanalana (un sous-groupe des Mahafaly) considère comme les premiers habitants dans la région, et les pêcheurs Vezo étaient arrivée après, d’origine semi-nomades. Ces deux groupes étaient eux-mêmes divisés en de nombreux clans.

Tanalana et Vezo vivent côte à côte et ont des activités complémentaires : Tanalana pratique l’agriculture et l’élevage (la pêche est une activité secondaire), la pêche en canoë (pirogues à balancier) ou la pêche Vezo à pied.

Les villages sont divisés en différentes zones. Les Vezo vivant au bord de la plage, où ils stockent leurs canoës, et les Tanalana au fond de la plage, où ils fourragent leur bétail et offrent un espace pour leur maigre agriculture.

La population Vezo n’est pas réellement au village d’Anakao. Ils sont constitués de pêcheurs vivant dans la bande côtière sud-ouest de Madagascar. S’étend d’Itampolo au sud à Morondava au nord. Peuple semi-nomade à l’origine, ils ont désormais tendance à s’installer dans des villages comme Anakao à la recherche des meilleures zones de pêche.

La légende raconte que la rencontre et du mariage de Mahafaly et Antanosy de Fort Dauphin serait à l’origine de l’apparition des Tanalana.

1 réflexion sur “Vezo “Peuple de la Mer””

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