Les femmes malagasy : La beauté et la valeurs.

Sur la grand Ile, pour les malagasy les femmes sont d’une grande valeur car elles sont les sources de vie dites loharano nipoirana ou nahitana masoandro selon leur langue natale. Leurs statues dans la société et dans la vie quotidienne sont d’une grande importance. Car les femmes à Madagascar sont placées à s’occuper des bons fonctionnements dans la maison et veiller sur leurs enfants. Mais de nos jours, seulement la plupart des femmes suivent cela vu qu’on est déjà au XXIème siècle.

Que peut on dire sur les femmes malagasy ?

Mode de vie des femmes malagasy

Avant les femmes étudiaient seulement jusqu’à ce qu’elles apprennent à lire et à écrire. Ainsi sont leurs destins car les aînés disaient que les femmes ne sont pas faites pour travailler. Les travails sont les devoirs des hommes. Leurs droits à elles étaient de s’occuper de son foyer et s’occuper de son mari et de ses enfants. C’est pour cela que dès leurs plus jeunes âges ont leurs apprenaient à cuisiner et à faire des travaux manuels. Sans oublier que les femmes n’avaient pas le droit de choisir son compagnon mais ce sont les parents qui lui en offre. Cette coutume tienne encore sur quelques parties de l’île de Madagascar de nos jours.   

Le statut des femmes dans le mariage.

Généralement, à toutes les époques, dans toutes les sociétés malgaches traditionnelles. La fille ou la femme ne choisit et ne décide pas de son futur époux. C’est l’affaire des parents ou de la famille. Ce sont ses parents qui décident à sa place.

Comme l’écrivait Suzy Andree RAMAMONJISOA, ≪ Le but du mariage est la recherche d’une descendance. Il s’agit d’un contrat “provisoire” entre deux familles ≫. ≪ De même qu’’il n’y a qu’’un seul roi a la tête du royaume, seul l’homme décide pour le couple. Cette inégalité est justifiée dans les textes par l’inégalité entre les rôles économiques et politiques de l’homme et de la femme. ≫

La femme peut être épousée pour une durée bien déterminée ou à titre d’essai pour un certain délai renouvelable. Lorsque l’homme juge l’essai non concluant. Il peut la renvoyer chez ses parents, parfois sous certaines conditions, surtout quand le couple a eu un enfant.

Pendant l’époque de noblesse à Madagascar.

Il est important de préciser qu’en règle générale, par le mariage, ≪ La femme peut monter. Son mari peut l’élever a lui dans la même hiérarchie sociale ≫. Ce qui veut dire qu’’une femme noble se mariant avec un homme de caste noble de rang supérieur rejoint le titre de noblesse de son mari. Des enfants qui naitront du mariage bénéficieront de cette ascension et peuvent hériter du père.

Par contre, lorsqu’une femme de caste noble contracte un mariage interdit avec un homme de caste servile. Jadis, ce lien entraine la vente de la femme, et les enfants suivent le statut de leur père. Le statut juridique de la femme de caste supérieure ne lui permet pas à faire monter vers elle son mari de caste inferieure.

L’histoire des peuplements de Madagascar démontre que la polyandrie était pratiquée au début de leur arrivée dans l’ile. C’était dans l’ordre de la nature des choses. Les premiers migrants étant essentiellement composes d’hommes, capables de prendre de hauts risques de cette entreprise périlleuse. Et que les femmes peu nombreuses avaient dû satisfaire leurs vaillants protecteurs. Plus tard, lorsque le nombre des femmes se rapproche de celui des hommes et même l’égalise où le dépasse. La société malgache connaissait la polygamie puisqu’il ne fallait pas qu’un grand nombre d’entre elles soient laissées à l’abandon. D’autant plus que, pour la subsistance et la mise en valeur des terres encore couvertes de forêts denses et peuplées d’animaux sauvages. Le besoin de main-d’œuvre abondante exigeait beaucoup d’enfants.

Quelque properbe malagasy qui parle des femmes qui n’ont pas enfants

Il est important de souligner qu’au sein de la grande famille comme au sein de la société. Particulièrement mal considérée sont les femme stérile, sinon, méprisée comme l’illustrent les proverbes suivants :

– Ikala momba tsy tian-dahy, ka maty vao ramalala. (La femme stérile n’est pas aimée par son mari, et ce n’est que quand elle est morte qu’’il l’appelle ≪ chérie≫).

– Mahita loza Ikalamomba, fa misambo-balala ho anjanak’olona. (La femme stérile est bien malheureuse, car elle ramasse des sauterelles pour les enfants des autres).

– Harongam-pohatra ny momba, ka raha lasa dia lasa tokoa. (La femme stérile est une ruine, et quand elle est partie (c.a.d. morte), il ne reste plus rien du tout).

– Mahantra kosa Ramomba, fa mihary ho an’ny zana-drafy (La femme stérile est

bien malheureuse, elle amasse pour les enfants de sa rivale (c.a.d. de l’autre femme d’un polygame).

Ce qui est injuste, c’est que lorsque les époux ne peuvent pas avoir d’enfants, c’est toujours la femme qui est considérée comme stérile, et jamais l’homme.

L’homme, chef de famille, jouissait de droits quasi absolus pour prendredes décisions relatives à la famille sur le plan du domicile commun, de l’administration des biens communs, des rapports avec leurs parents respectifs et de l’avenir des enfants.

Le mari a le droit de battre sa femme. Il a le droit de la répudier, mais elle n’a pas le droit de demander la séparation ou le divorce. Tout juste en cas de faute grave de son époux, elle a le droit de misintaka chez ses propres parents.

En général, les beaux-parents de la femme ont beaucoup d’autorité sur le ménage et leur belle-fille. C’est pourquoi, selon le proverbe : “Aleo tsy tiam-bady toa izay tsy tian-drafozana” (Mieux vaut ne pas être aimée de son mari que ne pas l’être par ses beaux-parents). Selon IMBIKI  2014.

Place des femmes malagasy dans la société

Les femmes malagasy occupent une lourde tâche dans la société. Et pourquoi cela ? En premier lieu on peut dire que les femmes malagasy sont une femme battante car elles doivent s’occuper et gérer tous dans son foyer. Que ce soit question d’argent ou sur l’éducation des enfants. Elles sont les seules à entretenir tout ça vu que le mari ne fait seulement que rapporter de l’argent et c’est à la femme de s’occuper des restes. En second lieu on peut dire qu’elles occupent une lourde tâche aussi car en cas de problème dans la maison il est de leurs devoirs de les régler et la plupart sans l’aide de son époux.

Code vestimentaire traditionnels des femmes malagasy

La façon dont chaque femme s’habillent dépendent de la région où elles se trouvent. Or qu’à Madagascar il y en a plusieurs d’où on peut en voir de différentes variétés.

Pour ceux des hautes terres centrales, les femmes sont vêtues d’une robe accompagnée d’un châle décorer avec des dessins d’aloalo. Elles divisent leurs cheveux en deux et tressés et de nos jours on en trouve des femmes qui les portes seulement que lors des grands évènements.

Pour les femmes de la partie sud des terres centrales, elles s’habillent avec une robe allant jusqu’au genoux avec un foulard sur la tête à la différence des femmes des hauts plateaux. Et même si elles portent du foulard, elles tressent leurs cheveux.

Et celles de l’extrémité du sud de l’île portent du paréo ou bien du lambahoany noué sous les aisselles avec les cheveux en dokodoko.

Pour les femmes de la côte-est, elles portent du paréo avec un chapeau fabriqué à partir du penja avec leurs cheveux tressés et placer dans la nuque.

Et les femmes malagasy de la partie nord de Madagascar portent du salovana noué sur la poitrine et du kisaly une sorte de châle qu’elles mettent sur les épaules ou bien sur la tête.

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