“Circoncision malagasy”. La circoncision pour les malagasy est dite « famorana » ou « didimpoatra ». Un rituel pour une intervention chirurgicale où les petits garçons se font coupés leurs prépuces. L’ethnie qui célèbre le plus cette circoncision sont les « Antambahoaka »et ils ne les appellent pas « famorana » mais « sambatra ». Mais ils les font seulement que chaque 7ans. Cette pratique de circoncision se fait en générale durant la période fraîche ou « ririnina » pour tous les peuples ici à Madagascar. La circoncision à Madagascar représente un symbole de grande importance car c’est après que le prépuce soit enlevé que le petit aura son statut d’homme. De plus à Madagascar un garçon qui n’est pas circonscrit ne peut pas être enterré dans le « fasan-drazana » ou tombeau familial.
Il est bon à savoir que les Malagasy ne font pas du circoncision quand ça les chantes. Durant la période hivernale mais avant tout, ils y aillent avoir un « mpanandro »ou « ombiasy ». Un « mpanandro » est un guérisseur traditionnel, faiseur de miracle et sorcier et son rôle concernant la circoncision est de choisir le « andro mahavelona » ou jour de naissance afin que ça se déroule bien.
Origine de la circoncision”Circoncision malagasy”
D’abord, en premier temps chez les Egyptiens et les juives pratiquèrent la circoncision. Puisque certainement antérieur à la reine Rafohy d’Imerimanjaka au XVI~ siècle – ne fait l’objet d’aucun mythe ou légende. Les récits les plus anciens font référence à Rangita, fille de la précédente et mère du roi Andriamanelo. Auquel on attribue un grand nombre d’innovations importantes : consommation de la viande de bœuf (zébu), forge et usage du fer, ainsi que l’enrichissement du rituel qui nous occupe ( Louis Molet, 1976).
Mode de déroulement de la circoncision Malagasy.
Jours de la préparation.
L’intérêt pour que les malagasy choisissent de se circonscrire durant l’hiver c’est pour que les plaies puissent se guérir rapidement. Puis la circoncision ne se fait pas à n’importe quelle heure de la journée mais seulement avant 5h du matin. Au déclin du jour de la circoncision, plus précisément vers 3h du matin. Les braves garçons ira prendre du « rano tsidikamborona » ou eau sacrée. Le servira à nettoyer les plaies après que le prépuce soit enlevé et à désinfecter les matériels que le « rain-jaza » vont utiliser pour la circoncision.
Mais la veille avant d’aller la prendre il y a encore quelques rituels qu’il faut faire. Les voici : avant que le jeune homme puisse avoir en sa possession le gobelet là où on va mettre l’eau sacrée. Un autre homme soulève avec ses deux mains comme si celui-ci était très lourd or que c’est vide pour l’amener jusqu’aux genoux de l’homme. Puis un autre le prend pour le faire monter jusqu’à son épaule. Et enfin, un autre prend le gobelet placé sur l’épaule pour la mettre sur la tête de l’homme qui ira chercher l’eau sacrée et il l’a reçoit en s’agenouillant.
Après que celui-ci ait en sa possession le gobelet. Il danse avec ses escortes et chante sans cesse « rano ino ity ? » et ses escortes répondent en disant « rano masina, rano manoro ». Traduit en français : « Qu’est-ce donc cette eau ? C’est de l’eau sainte, l’eau du bonheur ». Et des groupes d’hommes et des femmes participent aussi aux danses et aux chants à laquelle ils battent des tambours.
Il est à noté que les hommes qui assisteront à la circoncision c’est à dire ceux qui iront dans la maison mâle devraient s’abstenir de relation sexuel huit jours avant la cérémonie.
Jours de la cérémonie
Concernant les coiffures durant la cérémonie, les femmes tressent leurs cheveux en leurs faisant descendre sur la figure et sur les oreilles.
Au jour venu, c’est seulement les hommes qui assisteront à la circoncision. Et durant l’intervention chirurgicale les hommes font du « vely bingy » ou du tamtam. Ils prennent tous ce qu’ils voient qui leurs serviront comme instrument de musique. Mais pourquoi faire ? Les hommes font du « vely bingy » afin que les femmes qui se trouvent dans l’autre salle n’entendent pas les cris du petit. Et que font les femmes de leurs côtés ? De leurs côtés les femmes prient aussi fort qu’elles le peuvent aussi pour que tous se déroule bien et aussi pour diminuer les sons faites par le petit garçon.
Et à la fin, quand le prépuce est enlevé. Le « zamanjaza » ou bien l’oncle du petit garçon le prend avec du bambou et l’avale avec de la banane. La mangé avec de la banane est un signe de fertilité. Et une fois que tout est terminé, les hommes crieront ZAY NO VITA E !… Après on rend visite au petit et on lui offre des présents et des jouets et il sera chuchoter. Et chaque personne qui vienne lui rendre visite dit : « Arahaba ririnina eh ! ».
Quand tout est fini, les invités mangent, chantent, dansent et boivent et se réjouies de la circonstance.
Modernisation de la circoncision à Madagascar: “Circoncision malagasy”
Minimes sont les peuples malagasy qui suivent encore cette circoncision traditionnel ici à Madagascar de nos jours. Comme la science ne cesse de s’évoluer, la circoncision faite par un médecin spécialisé nécessite pas des rites à suivre. De plus, certains parents pensent que la circoncision moderne est plus rassurante qu’une circoncision à l’ancienne pour une question d’hygiène. Mais certains traditions restent encore comme le prépuce enlever doit être avalé par l’oncle du petit avec du banane. On offre des cadeaux pour le petit considérer homme et qui pourra être enterré dans le tombeau familial.
Concernant les fêtes, la circoncision moderne nécessite pas à être célébrer mais tout dépend du moyen financière des parents.
Chaque enfant circonscrit ne porte pas de pantalon mais une robe. Et la durer de guérison des plaies ne sont pas tous les mêmes pour chaque garçon mais il y en a ceux comme ils disent sont « sarotom-pery ».